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Galerie
Imbolc
Les jours s’allongent doucement, les nouveaux jours réveillent la Déesse endormie, le fruit de son ventre gagne en force et en lumière. Retour de la lumière et de la gestation. Sa chaleur grandissante fertilise la terre pour faire germer les graines du devenir.
Célébration du feu et de l’eau, poésie grandissant le forgeron, promesse du renouveau aux prémices du seuil du printemps .Purification après la réclusion de l’obscurité, lustrations et dédications pour accueillir le renouveau spirituel.
Au pied de la source sacrée les Divinités des eaux ont été invoquées,
Leur eau guérisseuse a été puisée,
La coupe a été levée et le lait en offrande versée.
Bénédictions à la Terre Mère pour sa vie nouvelle, encourager.
Nous remercions les divinités des sources
Vous qui offrez la nourriture salvatrice à notre âme
Les mères nymphes des eaux,
Mères de la fécondité et de la prospérité
Guérisseuse et purificatrice
Élément primordial
Mères de la dissolution et de la renaissance
Alban Eilir
Le doux équilibre est là
Doucement la terre s’éveille, et la vie souffle
Lumière et obscurité, printemps et automne
Balance des lois
La musique du printemps s’élève
Tel l’œuf, nous méditons en silence
Sur le temps qui chemine, le monde qui avance
L’esprit apaisé par la tiédeur des sens
Du printemps purificateur
Premier jour du réveil de la nature, annonciateur de l’arrivée du printemps première célébrations officielle du Foyer Helvie naissant.
Équilibre parfait entre la nuit et le jour, renaissance de la grande Déesse grâce aux espérances d’Imbolc. Les énergies de la nature basculent de la léthargie hivernale à la frivolité printanière. La Déesse gravite de son sommeil pour couvrir la terre de son aura de fertilité. La lumière gagne en maturité et se développe l’emportant sur l’obscurité et pour laisser s’épanouir l’abondance de la nature. Période de purification, de fertilité et du renouvellement.
C’est l’époque des commencements, des nouvelles entreprises, le moment propice pour revitaliser nos pensées, nos rêves, nos aspirations, la croissance et la prospérité. Il est l’heure de planter la graine que plus tard on aspire à récolter, ce qui nous porte à la réflexion, un rappel que la vie est cyclique et un éternel renouveau et que le changement est prompt pour y accéder.
L’œuf, est à l’image de la genèse du monde
Cycle perpétuel de l’humanité
Le jaune est à l’image de la puissance solaire
Le blanc est à l’image de la puissance lunaire
L’unisson du Dieu et de la Déesse
Le tout gouvernant la fertilité et la renaissance.
Avant de débuter le rituel nous avons souhaité marquer symboliquement la naissance de notre jeune foyer. Eginos a allumé un flambeau, premier feu du printemps et premier feu du foyer. Il nous a fait don d’un discours inspiré d’amour et de partage et du chant d’une mélopée au rythme des battements de notre Terre Mère. Ensuite chaque membre a été invité à venir tisser son fil en liant un ruban sur notre Omphalos, symbole de ce qui nous lie, symbole de fraternité et symbole de notre engagement vis-à-vis des grandes lois de l’Univers, des puissances élémentaires, des Dieux et des Déesses. Nous avons ensuite demandé la bénédiction des divinités par leurs manifestations. Sous les vibrations du chant de l’AWEN, le grand Lug nous a inondé de sa lumière génératrice….Un grand moment d’émotion et de silence ont clôturés ce rituel.
« La porte du printemps »
Prière à Taranis
Nous te prions, Taranis.
Déjà tu t’élances.
Sous l’arbre des abondances
Toi le tonnant
Puissant taureau éveillant la terre
Ton char est d’or.
Ton bras porte la foudre.
Ton bras rompt la pierre.
Pour de longues nuits, se couche ton rival.
Toi le chasseur valeureux, maître des artifices.
Tu libères le soleil qui déjà, s’élève dans le ciel.
Et qui pour de longs jours, apportera sa lumière.
Beltane
L’arbre de mai
Verticalité, fertilité, fécondité, symbolisant l’énergie du masculin
Paré des fleurs et de la végétation de la grande Déesse, dispensatrice de générosité d’amour et d’abondance
Beltane , arrivée des premiers fruits de la saison, prémices de l’annonciation des récoltes abondantes. Célébration de la fertilité, de la joie et de l’amour. Retour de la vitalité, des passions et des espoirs .Hommage à la lumière et sa force vitale bouillonnante. Honneur au Dieu Bel et La déesse Bellissima exaltant les énergies à l’œuvre dans la nature.
La porte lumineuse de l’année s’ouvre, le voile entre le monde des vivants et le monde des esprits se lève c’est alors que nous pouvons aller à la rencontre des esprits élémentaires.
Invocations de Belenos, force de vie du soleil nouveau,
Réchauffant sa tendre épouse aux innombrables aspects,
La Terre généreuse et fertile resplendissante sous sa lumière.
Offrandes offertes avec joie et amour
Remerciements des dons bienfaisants de la déesse.
Appel au grand Cernunnos, force sauvage de la nature,
Grand Cerf resplendissant aux cornes d’or
Maitre de la vie et de la mort
Bénédiction de la terre et du ciel, fusion des polarités
Passages entre les feux sacrées afin d’être purifiés
Tambour battant au rythme du renouvelé
Belenos
Grand protecteur du Monde
Par où on mesure le vrai
Par quoi s’apprend la vérité
En quoi le mensonge s’engloutit
Devant toi je m’incline
Protège le savant et l’artisan
L’agriculteur et le soldat
Que les armes restent au fourreau
Que l’artiste fleurit son œuvre
Accorde nous l’inspiration et la bonté
Feu purifiant du sud
Solstice d’été
Course du soleil, cycles de la vie, équilibre
Union de la force du bois et de la beauté
La terre nage dans la fertilité de la Déesse et celle-ci porte dans son ventre l’enfant conçu à Beltane. C’est le moment de couronner de feuilles de chêne le grand Cernunnos qui va livrer bataille au victorieux Roi Houx. Tournant de la roue de l’année, inversement des destins, parfait équilibre.
Moment propice pour intégrer la force du Soleil avant que les heures de lumière ne déclinent.
Paradoxe ou le pouvoir de la lumière atteint son apogée tout en basculant pour doucement s’affaiblir. Instants éphémères où la roue du changement s’immobilise. S’ouvre à nous la vérité spirituelle essentielle, celle du flux incessant qui est la nature de toute existence.
Offrandes aux éléments, bénédiction par les éléments,
Par le feu chaque âme est purifiée
Par l’eau sacrée, chaque âme est lustrée
Bénédiction par l’épée de vérité
Plantes sacrés de saison, plante sacrés de guérison
À chaque hôte distribué
O Bride, Brillance de la lumière
Mère des Celtes, mère de guérison
Qui inspire les rêves et console les âmes égarées
Rouge de la grande science qui illumine,
Verse en notre cœur ton calice de pureté
Offre à notre âme ta médecine sacrée
Bénédictions des bois sacrés
Voici le chêne droit et robuste au cœur sage
Voici le bouleau porteur des lumières du printemps
Voici le pommier de la sagesse
Voici l’if de la mort et de la renaissance
Voici le frêne de l’été, force de vie
Voici le houx de la persistance et de la protection
Voici le sorbier, cœur de la connaissance cachée
Lugnasadh
Célébration d’abondance mais aussi le moment du fauchage et du sacrifice. C’est un moment important dans la roue des saisons, car elle montre l’importance de l’équilibre non seulement dans la nature, mais aussi dans la vie personnelle. En effet, tout ce qui est vivant naît, connait le déclin et s’achemine vers la mort pour renaitre ensuite, formant ainsi la boucle du grand cycle universel qui perpétue la vie.
Honneur à Lug et de sa mère nourricière Tailtiu, célébration divine et royale, garantie de l’abondance et de la paix. Récolte et moissons, l’abondance des fruits issus de la fécondation de la Terre, de l’union du Ciel et de la Terre. Générosité de la Terre Mère toujours fécondable, toujours fécondé, toujours nourricière. Blé et pain toujours abondant.
Offrandes généreuses à l’image des dons de la Terre Mère, partage, amitié, fraternité sous les battements de tambours pour honorer les récoltes.
Bardit de Lug
O Lug protecteur de la Terre
Entend notre appel, ressens notre joie
Rejoint ton assemblée pour recevoir nos offrande
Honore-nous de ta présence, réchauffe nos cœurs de ton éclat
Protège l’artisan et ses outils
L’agriculteur et ses champs
Accorde nous santé et protection
Imprègne-nous de ta lumière
En ce jour nous te glorifions
Tailtiu
Mère de justesse et de prospérité
Mère nourricière de Lug
Mère du sacrifice et de la récolte
Alban Elfed
L’heure est venu de remercier la Déesse pour ce qu’elle nous a accordé suite aux demandes formulées à l’équinoxe du printemps. C’est un temps de réflexion et de méditation sur les actes semés au cours de l’année. La lumière s’affaiblit et se prépare à passer dans le monde de l’invisible, l’obscurité chemine lentement. La mélancolie trouve son chemin sur l’année qui vient de se dérouler et les leçons que l’on peut en tirer. Temps du bilan et de l’équilibre, bascule entre l’ombre et la lumière.
Dernières récoltes des dons offerts par la terre, annonce de la fin d’un cycle. Un temps dédié pour se délester et de déposer dans le chaudron ce qui ne nous sert plus, d’offrir la juste dîme à la terre.
Méditation, silence profond sous le voile noir, introspection, regard au fond du chaudron de la vieille. Tambour et chuchotement, libération du superflu. Offrandes et libations à la terre, mélopée s’élevant dans les airs. Le chant de l’Awen vibrant en nos cœurs, calmes et apaisés…
Rigani
Dame de vie au souffle parfumé
Gardienne de nos âmes
Grande reine, mère éternelle
Féconde de tout ce qui est
Majesté des eaux
Parfum d’automne
Harpe du vent
Gardienne de nos vies et de nos espoirs
Grande Déesse souveraine du ciel
Grande épouse de Taranis le tonnant
Toi qui rejoins à présent les entrailles de la terre
Afin de régner en souveraine de la terre aux côtés du grand Cernunnos
Gloire à notre terre mère
Avec ses multiples rivages et promontoires géants
À ses vagues sauvages faisant chanter les océans
Reine d’une terre riche de semences et de floraison
Terre de la persévérance, terre de l’espérance
En ce jour d’équilibre nous amassons les récoltes
Nous honorons le fruit de ton ventre
Nous honorons les semences de Cernunnos
Nous honorons la vie née de vos noces
Gloire à notre grande mère
Qui nous offre en tout temps sans fioritures
La force de vivre et celle d’aimer
Et faire germer ce que l’on a semé