Le Val des Nymphes

Au prélude de sa christianisation,ce val était le sanctuaire des celtes Tricastins, lieu de culte antique de nos ancêtres dédié aux mères nymphes,déesses des sources. Ce culte des nymphes comportait des bains que l'on prenait dans le bassin de la source pour la guérison, la lustration et la fécondité. De la roche dure  jaillit continuellement une eau pure et limpide puisé dans les méandres souterrains de la Terre mère. Mystique et "inspirée", le Val est un véritable havre de paix et d’inspiration ou l’élément de l’eau est magnifié.

Culte de l’eau et le sacré

Les divinités anciennes honorées auprès des sources et fontaines sacrées incarnent un aspect féminin illustrant l’énergie de la grande déesse mère. Ces divinités sont souvent figurées par les nymphes, gardiennes des eaux souterraines et des oracles, maitresses de la connaissance, de guérison et de l’inspiration poétique. Elles sont représentées seules ou en triade, portant souvent des enfants, fruits ou cornes d’abondance, éléments symbole de leur fécondité. Puissance chtonienne de la terre mère, l’eau est un élément de fertilité pour les terres, de fécondité pour les hommes et les animaux. Dans la vie physique l’eau ôte les saletés de la vie quotidienne, au sein du monde psychique elle lave des souillures morales par les rites de purification. Dans le monde de la divination, ses pouvoirs oraculaires découlent du fait que l'eau sort du ventre de la terre, lieu d’où toute chose prends naissance et dans lequel toute chose s’en retourne, son lent cheminement au sein des profondeurs du « soi » lui permettant de professer ce qui a été, et ce qui sera. L’eau est aussi intimement liée à la symbolique du serpent représentant la force souterraine douaire de vie et de mouvement, ses serpentements évoquant le courant d’une rivière.